Chapitre XI

 

À son réveil, Childe était dans la salle des urgences du Doctors Hospital, à Beverly Hills. À part une lourdeur d’estomac, il n’avait aucun mal. Un passant secourable l’avait tiré, évanoui, de sa voiture. Le flic de la police de Beverly Hills lui expliqua qu’il était rentré dans un arbre, au bord de la route. Mais la collision avait été si peu violente qu’il n’y avait pas d’autres dommages qu’un pare-choc légèrement faussé et un phare cassé.

De toute évidence, le flic le soupçonnait d’avoir été ivre, ou peut-être drogué. Childe lui dit qu’il avait dû quitter la route pour éviter de heurter une autre voiture et que le choc l’avait assommé. Il n’avait pas même une bosse sur le front, mais cela ne prouvait rien.

Heureusement, l’accident n’avait eu aucun témoin. L’homme qui l’avait secouru était sorti d’un virage juste à temps pour le voir s’écraser sur l’arbre. Une autre voiture l’avait croisé ; contrairement à ce qu’affirmait Childe, elle ne zigzaguait pas, mais cela ne prouvait rien, car le chauffeur avait eu le temps de reprendre le contrôle de sa voiture. Childe donna comme référence de nom de Bruin et de plusieurs autres flics de ses amis. Un quart d’heure plus tard, il fut autorisé à quitter l’hôpital. Mais les toubibs lui conseillèrent d’être prudent, au cas où il aurait quand même une fracture.

Sa voiture était restée au bord de la route, à l’endroit de l’accident. Comme les camions de dépannage avaient mieux à faire, les flics ne l’avaient pas fait mettre en fourrière ; par contre, ils avaient pris la précaution d’emporter la clé de contact. Mais malheureusement, ils avaient oublié de la rendre à Childe, qui dut revenir à pied jusqu’au commissariat pour la récupérer. Le flic qui avait pris sa clé était parti en patrouille. Le commissariat le contacta par radio ; il dit qu’il était coincé dans un embouteillage et qu’il ne serait pas de retour avant une bonne heure. Childe pria le flic de garde de conserver la clé par-devers lui. Il rentra chez lui à pied, dans le noir. Il se maudissait d’avoir enterré sa clé de rechange devant chez Igescu et d’avoir oublié de la déterrer.

Il avait vainement essayé de héler un taxi : il n’y en avait pas un de libre. Apparemment, les gens pensaient que le smog était bel et bien terminé et tout le monde fêtait ça. Ou alors ils voulaient prendre un peu de bon temps avant que la pollution ne s’étende à nouveau.

Dans son immeuble, c’était la fête à tous les étages. Il prit une douche, se fourra du coton dans les oreilles et se mit au lit. Il n’entendait plus que les lointains échos des réjouissances, mais cela ne l’empêchait pas de penser, au contraire.

Après l’avoir drogué, on l’avait lâché sur la route en espérant qu’il laisserait sa peau dans un accident. Pourquoi la drogue avait-elle eu un effet sur lui, et pas sur Magda ? C’était une question très intéressante, mais qu’il valait mieux laisser en suspens pour le moment. Elle avait peut-être pris un antidote, ou alors on l’avait soignée après le départ de Childe. Il se pouvait aussi (c’était d’ailleurs ce qu’il s’était dit sur le moment) que la liqueur ait contenu quelque chose qui se transformait en drogue psychotrope au contact d’un épiderme humain…

Soudain, il se redressa et s’assit. Le sergent Mustanoja ? Childe ne s’étant pas manifesté à l’heure dite, il devait s’en être inquiété. Qu’avait-il fait ? − si toutefois il avait fait quelque chose.

Il fit le numéro du commissariat central et Mustanoja lui répondit. Oui, il savait que Childe devait l’appeler à 11 heures, mais Bruin n’avait pas l’air de trouver ça tellement important, et d’ailleurs il avait eu tellement faire qu’il l’avait complètement oublié. Il s’en était brusquement souvenu quand la police de Beverly Hills l’avait appelé pour une demande de renseignements sur Childe ; ils avaient informé Mustanoja de ce qui lui était arrivé, et il savait donc qu’il n’était plus chez Igescu et qu’il n’y avait donc plus besoin de se faire du mauvais sang sur son compte. Il s’enquit de la santé de Childe.

Childe lui dit qu’il était rentré chez lui et qu’il se portait comme un charme. En raccrochant, il en voulait confusément à Bruin d’avoir fait si peu de cas de son inquiétude. Pourtant, il devait bien admettre que Bruin n’avait aucune raison de se conduire autrement. Mais il changerait d’avis quand Childe lui ferait le récit de ses mésaventures de la soirée. Peut-être Bruin pourrait-il s’arranger avec la police de Beverly Hills pour… non, ils n’auraient pas marché. Les flics de Beverly Hills avaient trop à faire pour se lancer dans une enquête de ce genre, à partir d’indices aussi minces. De plus, Childe préférait garder pour lui certains détails, qui n’étaient pas sans importance. Même s’il passait pieusement sous silence la scène de la gloriette et prétendait qu’il avait été drogué par le cognac d’Igescu, les flics se douteraient de quelque chose ; c’étaient des durs à cuire, et ils avaient entendu tant de mensonges, de demi-vérités, d’omissions et d’hésitations, qu’ils étaient capables de les reconnaitre aussi facilement qu’un radar distingue un aigle d’un Boeing.

D’ailleurs, il avait le pressentiment de Magda n’aurait eu aucun scrupule à prétendre qu’il l’avait violée et forcée à commettre des « actes contre nature ».

Il s’était recouché, mais il bondit hors du lit. Il avait honte ; le cœur lui montait aux lèvres. Cette drogue avait eu raison de toutes ses pudeurs et des précautions qu’il avait coutume de prendre. Jamais, sinon, il n’eut sucé une femme qu’il connaissait à peine. Il réservait toujours cet acte, même s’il n’était souvent que trop tenté de s’y livrer, aux femmes qu’il connaissait bien et pour qui il éprouvait de l’amour ou au moins de l’affection, et à condition d’être certain qu’elles n’avaient ni vérole, ni chaude-pisse.

Il s’était déjà brossé les dents avant de se coucher mais il gagna la salle de bains et se les brossa encore une fois. Puis il se gargarisa longuement avec un bain de bouche antiseptique qui lui piqua désagréablement la langue. Il alla prendre dans le placard de la cuisine une bouteille de bourbon qu’il gardait toujours en réserve pour ses invités et en but une lampée. C’était stupide car il se doutait bien que l’alcool ne tuerait pas des microbes qu’il avait avalés des heures auparavant. Mais une fois le rite accompli, il se sentit mieux, plus propre. Il s’apprêtait à retourner au lit, mais il s’arrêta en chemin. Il était si chamboulé qu’il avait complètement oublié d’appeler les abonnés absents pour signaler qu’il était rentré. Il fit le numéro ; au bout de trente sonneries, il se résigna à raccrocher. Apparemment, il n’y avait encore personne ; ou alors, la préposée de nuit avait quitté la ville. Il mit son magnétophone en marche : il avait enregistré un coup de fil à neuf heures. C’était Sybil. Elle lui demandait de la rappeler à son retour, quelle que soit l’heure. Il était trois heures dix du matin. Chez elle, le téléphone sonnait sans interruption. Childe avait l’impression que la sonnerie était un glas lointain. Il imaginait Sybil étendue sur son lit, une main pendant mollement dans le vide, la bouche ouverte, les yeux vitreux, exorbités. Et, sur la table de chevet, un flacon de barbituriques. Vide.

Si elle avait de nouveau tenté de se suicider, et si elle avait avalé autant de cachets que la dernière fois, elle était sans doute déjà morte.

Childe s’était juré de la laisser se débrouiller toute seule si jamais elle lui refaisait ce coup-là.

Pourtant, il s’habilla à la hâte et il se précipita dehors. La minute d’après, il était dans la rue et marchait à pas pressés. En arrivant devant l’immeuble de Sybil, il était hors d’haleine : ses yeux le piquaient, et ses poumons étaient deux fois brûlés, par le smog et par l’essoufflement. L’air se viciait rapidement, si rapidement qu’il y avait des chances pour qu’il redevînt aussi empoisonné qu’auparavant en l’espace d’une journée, à moins que le vent ne se lève entre-temps.

Chez Sybil, c’était le calme plat. Le cœur battant, l’estomac noué d’anxiété, Childe entra dans sa chambre et alluma la lumière. Le lit était vide, et même pas défait. Les valises n’étaient plus à leur place, au sommet de l’armoire.

Childe passa l’appartement au peigne fin, mais ne trouva aucune trace de lutte. Sybil était partie en voyage, ou alors quelqu’un avait emporté les valises pour en donner l’impression.

Si elle l’avait appelé pour lui annoncer son départ, pourquoi ne lui avait-elle pas laissé un message ?

Mais peut-être son coup de fil était-il sans rapport avec son départ précipité.

Childe se laissa tomber dans un fauteuil. Quelques instants plus tard, il se releva et se rendit à la cuisine ; il inspecta la cachette secrète de Sybil, un coffre mural invisible, sous la deuxième étagère du placard. La petite bonbonnière ronde était toujours là, et son contenu était intact : quinze joints enveloppés d’une double épaisseur de papier blanc.

Si Sybil était partie de sa propre volonté, son premier soin aurait été de s’en débarrasser. À moins qu’elle n’eût été dans tous ses états. En fouillant l’appartement, il n’avait vu nulle part le carnet d’adresses de Sybil, mais il ouvrit encore une fois tous les tiroirs, par acquit de conscience. Le carnet d’adresses s’était volatilisé. Childe doutait fort qu’aucun des amis du temps de leur mariage sût où se trouvait Sybil. Elle avait cessé de les voir aussitôt après le divorce, ou alors c’étaient eux qui avaient cessé de la voir. Il savait qu’elle écrivait encore parfois à une de ses amies d’enfance, mais cette dernière avait quitté la Californie depuis longtemps. Peut-être la mère de Sybil était-elle subitement tombée malade et Sybil s’était précipitée chez elle. Mais elle ne pouvait pas être pressée au point de n’avoir pas le temps de bafouiller quelque chose au téléphone. Il avait oublié le numéro de la mère de Sybil mais il se souvenait encore de son adresse. Il demandait les renseignements, et la préposée lui donna le numéro. Il appela San Francisco. Le téléphone sonna longtemps. À la fin, il raccrocha, et il pensa soudain à quelque chose dont il aurait dû s’assurer immédiatement. Il était impardonnable de n’y avoir pas pensé plus tôt.

Il descendit au sous-sol de l’immeuble. La voiture de Sybil était toujours dans le garage.

C’est alors seulement qu’il se résigna à envisager l’incroyable hypothèse (pas si incroyable que ça, après tout) qu’Igescu avait kidnappé Sybil.

Mais pourquoi diable Igescu aurait-il fait une chose pareille ?

S’il était vraiment responsable de la fin horrible de Colben et de l’enlèvement de Budler, il ne pouvait que nourrir de noirs desseins à l’encontre d’un détective enquêtant sur l’affaire. Childe s’était fait passer pour un journaliste new-yorkais, mais il avait dû donner son véritable numéro de téléphone. Et Igescu avait peut-être vérifié l’existence du soi-disant Wellston. Il était sûrement assez riche pour obtenir sans peine ce genre de renseignements.

Et s’il avait découvert que Wellston, reporter n’était autre que Childe détective privé ? Et si, constatant que l’accident dont il avait espéré que Childe serait victime avait été sans gravité, il avait décidé de faire enlever Sybil ? Peut-être voulait-il ainsi avertir Childe qu'il valait mieux pour lui abandonner l'enquête… non il était plus probable qu'Igescu voulait l'inciter à violer son domicile et à pénétrer chez lui par effraction ou escalade. Et il devait avoir ses raisons, bien évidemment.

Childe secoua te tête. Si Igescu était coupable s'il était même coupable d'autres meurtres, comme il y avait lieu de le supposer, pourquoi avait-il tout à coup éprouvé le besoin de faire savoir aux flics que ces meurtres avaient eu lieu ?

Il n’avait pour l’instant aucun élément de réponse à cette question. La seule chose qui importait à présent était de savoir si Sybil était partie ou non de son plein gré et, si non, avec qui elle était partie.

Il n’avait pas encore vérifié auprès des aéroports. Il s’assit et forma une série de numéros sur le cadran du téléphone. Les lignes des compagnies aériennes étaient occupées, mais il s’obstina jusqu’au bout ; à chaque fois qu’il obtenait une réponse, il lui fallait subir une nouvelle attente exaspérante tandis qu’on vérifiait pour lui les listes d’envol. Au bout de deux heures, il fut convaincu que Sybil n’avait pris aucun avion. Elle en avait peut-être eu l’intention, mais depuis la nouvelle recrudescence du smog, les vols étaient tous complets.

Childe se fit un bol de porridge et l’avala. Puis, bien qu’il eût mal au cœur de gaspiller tout cet argent, il jeta les joints dans la cuvette des W.C. et tira la chasse. Dans le cas où Sybil ne réapparaîtrait pas, il serait obligé d’avertir la police et les flics allaient perquisitionner chez elle. Mais, en revanche, si elle revenait bientôt, et si elle découvrait que son stock avait disparu, elle piquerait une colère folle. Il espérait qu’elle comprendrait qu’il n’avait pas eu d’autre choix que de s’en débarrasser.

Le jour venait de se lever. Le soleil était pâle, à peine visible au milieu d’un ciel blanc. La visibilité n’excédait pas trente mètres. Childe sentit que ses yeux recommençaient à le piquer ; le feu renaissait dans ses narines et ses poumons.

Il décida d’appeler Bruin pour l’informer de la disparition de Sybil. Bruin penserait sans doute que Childe se tracassait pour pas grand-chose ; il penserait aussi, mais ne le dirait pas, que Sybil s’était tout simplement enfuie avec un petit ami. Ou une petite amie. Bruin était assez cynique pour s’imaginer ce genre de choses. Au moment où il s’approchait du téléphone pour faire le numéro de Bruin, le téléphone sonna − justement, c’était Bruin.

— On a reçu un autre colis. Il est là depuis hier après-midi, mais on vient seulement de l’ouvrir. Il faut que vous veniez voir ça, Childe. Vous pouvez être là dans une demi-heure ?

— De quoi s’agit-il au juste ? Ça a quelque chose à voir avec Budler ? demanda Childe. Enfin, bon, je verrai bien, continua-t-il. Mais comment avez-vous su où j’étais ?

— J’ai essayé de vous joindre chez vous, et comme ça ne répondait pas, je me suis dit tiens, et si j’appelais chez son ex-femme. Je sais que vous êtes restés en bons termes.

— Ouais, dit Childe, en réalisant qu’il était encore un peu tôt pour signaler la disparition de Sybil. Bon j’arrive. À tout de suite ! Oh, et puis non, peut-être que j’aurai du mal à être là dans la demi-heure. Il faut d’abord que je récupère ma bagnole, et ça risque de me faire perdre pas mal de temps.

Il raconta à Bruin ce qui lui était arrivé, en omettant l’épisode de la gloriette. Bruin resta un long moment silencieux, puis il dit :

— Je ne sais pas si vous vous en rendez compte, Childe, mais en ce moment on est vraiment en train de jouer les funambules. Personnellement, je serais plutôt d’avis de faire une perquise chez Igescu, bien que vous n’ayez pas le moindre élément de preuve ; je le trouve plutôt louche. Mais pour ça, on a besoin d’une commission rogatoire, et sans preuve, on n’en obtiendra pas. Vous le savez bien, d’ailleurs. Alors, c’est à vous de voir, hein. Il y a ces poils de loups qu’on a trouvés dans la tire de Budler, et ce film à présent – je ne vous le raconte pas, il faut vraiment le voir pour y croire… Mais il faudrait que vous soyez là à l’heure. Attendez… je pourrais vous faire prendre en voiture. En temps normal, ça ne poserait pas de problèmes, mais là je crois qu’elles sont toutes de sortie. Tiens, je vais vous dire quoi : si je suis déjà reparti quand vous vous pointerez, on fera une projection pour vous tout seul : je vais donner des ordres. D’ailleurs il y aura peut-être une deuxième projection pour le préfet. Il a du boulot par-dessus la tête, mais il s’intéresse tout spécialement à cette affaire. Je le comprends d’ailleurs.

Childe but un verre de jus d’orange et se rasa (Sybil avait toujours chez elle un rasoir et de la crème pour Childe, probablement aussi, hélas, pour ses amants). Puis, il gagna à pied le commissariat de Beverly Hills. Le sergent de garde lui donna sa clé, et il demanda s’il serait possible qu’une voiture de patrouille le ramène jusqu’à l’endroit où était restée sa voiture. On lui répondit qu’il n’en était pas question. Il tenta d’appeler un taxi, sans succès, et opta pour l’auto-stop. Il renonça après un quart d’heure. Il n’y avait presque pas de circulation sur Santa Monica Boulevard et Rexford Drive, et les rares voitures qui passaient l’ignoraient complètement. Il ne pouvait pas leur en vouloir. On court toujours un risque en prenant un auto-stoppeur, d’autant que, dans ce brouillard blanchâtre, irréel, n’importe qui devait avoir l’air sinistre. Surtout depuis que la radio, la télé et la presse s’étaient mises à multiplier les mises en garde et les cris d’alarme à cause de l’accroissement subit des homicides et des attaques à main.

Childe pleurait à chaudes larmes ; ses narines et sa gorge le brûlaient comme s’il avait respiré les émanations d’un métal en fusion. Du carrefour où il se trouvait, il voyait tout juste l’immeuble qui se dressait de l’autre côté de la rue et discernait à peine la silhouette confuse de la mairie et de la bibliothèque municipale qui faisaient face à l'immeuble. On aurait dit de grands icebergs perdus dans le brouillard polaire. Très loin, tout en bas de Rexford Drive, en tout cas, il lui semblait que c'était très loin, une paire de phares apparut, puis disparut.

Quelques instants plus tard, une voiture de police passa devant lui et continua à remonter Rexford Avenue. Au moment où elle allait s'enfoncer dans la brume, elle s'arrêta, fit marche arrière et revint à sa hauteur. Sans descendre de voiture, le flic qui était assis sur le siège du passager lui demanda ce qu'il faisait là. Childe s'expliqua. Par bonheur, le flic avait entendu parler de lui. Il l'invita à profiter de la voiture. Les deux flics n'avaient pas de but précis pour le moment ; ils se contentaient de patrouiller à l'intérieur d'un secteur délimité (comme par hasard, le quartier le plus huppé et le plus résidentiel de toute la ville), et rien ne leur interdisait de faire des incursions au-dehors.

Ils mirent un bon quart d'heure pour aller jusqu'à l'endroit où était restée sa voiture, à quelques centaines de mètres de leur point de départ. Les flics préféraient ne pas aller trop vite dans cet épais nuage laiteux, sauf en cas d'urgence. Childe les remercia. Sa voiture démarra sans aucune difficulté. Il fit demi-tour et dirigea vers le centre de la ville. Quarante minutes plus tard, il se garait dans le parking du commissariat central, côté « visiteurs ».

Comme une bête
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